La CCPA des Pays de l'Arbresle ouvre généreusement le projet des "Murmures du temps" au lycée et propose un atelier d'exception pour nos élèves des options Arts plastiques :

Le projet des Murmures du temps lancé en juillet 2024 propose aux habitants des Pays de l'Arbresle de parcourir leurs communes à la recherche d’œuvres artistiques qui interpellent sur notre manière d'occuper notre territoire : activités agricoles, liens entre les générations, écologie et anthropocène,...

Depuis 15 jours, les élèves d'arts plastiques découvrent le travail du plasticien Laurent Pernot à travers sa sculpture "Le Grand Rocher", implanté dans le Val des chènevières. Pourquoi cette sculpture ?

 "Laurent Pernot propose une sculpture qui s’apparente à un grand monument rocheux dont l’aspect reflète la richesse géologique de la région, et dont la silhouette, suggérant une érosion par les eaux, manifeste une fragilité indéniable. Autour de la rivière, l’artiste s’est ainsi attaché à retranscrire les crues qui ont marqué le territoire tout en abordant plus largement la notion de métamorphose dans la nature. " (in "https://maison-gutenberg.com/laurent-pernot-le-grand-rocher)

Jeudi 15 mai, Monsieur Rouquet a organisé une médiation artistique avec l'artiste et ses élèves au pied de la sculpture. Cette première rencontre enthousiasmante a permis aux lycéen.nes de comprendre la genèse du projet, le message transmis par l’œuvre : le changement climatique et la violence des intempéries fait peur. Et si le monde finissait par se réduire à un bout de rocher ? La jeune vigie de l’œuvre, adossée sereinement à son "jardin suspendu", rappelle qu'il nous appartient de renouer avec la nature, d'espérer un renouveau.

Les élèves ont pu prendre la mesure de la sculpture, croquer l’œuvre pour s'en imprégner.

Jeudi 22 mai, les lycéen.nes ont accueilli Laurent Pernot dans leur salle d'atelier. Ils ont  échangé sur la conception du "Grand rocher"; suivi les étapes de réalisation du jeune garçon posé au sommet de la sculpture puis ils se sont lancés dans leur atelier de conception de "traces".

Cet atelier de co-enseignement a été l’occasion pour les élèves de construire une proximité avec un plasticien contemporain mais également d’expérimenter des techniques nouvelles de captures de traces et d’empreintes sous le regard d’un photographe dépêché par la communauté de commune. Sables de moulage, plâtre, alginate, argile sont autant de possibles pour fixer des empreintes fragiles dans le temps.

Cette séance de « workshop » est le préambule au retour de Laurent Pernot au lycée le 05 juin pour un temps de pratique durant lequel les lycéens finaliseront leurs propositions autour de la thématique des rapports entre humain et végétal et les traces qui en découlent.